Vous vous lancez dans l'entrepreneuriat ? Adoptez les bons réflexes !

Aujourd'hui 57% des Français pensent que l'entrepreneuriat est un bon choix de carrière (source Direction générale des entreprises) mais on ne s'improvise pas entrepreneur.e. Pour entreprendre au mieux, vous devez monter un projet dans lequel vous croyez et que vous voulez mettre en oeuvre.

1° Questionner la faisabilité de votre projet

La première chose à laquelle vous devez penser quand vous décidez de monter un projet, c'est "est-ce que c'est faisable et dans quelles conditions ?"
Derrière cette question toute bête, se cache un processus qui peut-être plus ou moins long en fonction des parties prenantes de votre projet ( êtes-vous intrapreneur ? Votre projet nécessite-t-il de dialoguer avec des services de l'Etat ? Votre projet est-il spécifiquement réglementé ?).
Ne vous arrêtez pas au terme technique "d'étude de faisabilité", concentrez-vous sur les questions essentielles à vous poser :
   - Est-ce techniquement faisable ?
  -  Est-ce financièrement viable ?
   - Le projet va-t-il apporter ce qu’il est censé apporter ?

En effet, avant de planifier un projet, vous devez d'abord répondre à ces questions en effectuant au préalable une analyse de votre projet tel que vous le pensez.
Le but principal de cette analyse préliminaire, est de filtrer les idées du projet. Cela vous évitera d’y consacrer beaucoup trop de temps, d’efforts ou d’argent.
Questionner la faisabilité de votre projet offre un schéma, un guidelines pour les futures étapes qui permettront la réalisation de votre projet, sa mise en oeuvre.

2° Tester à petite échelle

Le test à petite échelle engage peu économiquement. Il est peu coûteux financièrement et son impact psychologique est important. Car il apporte la preuve, s'il se solde par un succès, que le projet est non seulement possible mais qu'il a du potentiel de croisance. Et s'il n'est pas concluant, le projet devra être revu de fond en comble.
On peut tester un site web et obtenir des résultats intéressants même sans avoir une grosse présence sur les réseaux.
On peut tester une hypothèse de travail, une formule d'évènement, un MVP (minimum viable product) ou un POC (proof of concept). Commencez petit pour mieux penser grand.

C'est ce qu'on appelle le test and learn, un processus de mise en oeuvre d'un projet ou d'un produit imparfait (la version 0 ou beta) qui permettra, avec les différents retours des parties prenantes (clients, utilisateurs, institutionnels) d'améliorer votre projet ou votre produit.
L'avantage premier du test and learn est de se lancer vite pour obtenir rapidement des résultats qui vous permettront d'affiner vos hypothèses de départ.

3° Mettre en place très tôt des indicateurs pour vous aider dans le lancement de votre projet

Avant de mettre en place des reportings, des KPIs, des indicateurs socialmedia et tout un tas de process plus ou moins obscurs, vous devez nécessairement avoir une bonne compréhension de l'écosystème dans lequel vous souhaitez évoluer.

Par exemple, si vous décidez de consacrer du temps à votre com numérique sur Instagram, vous devez être en mesure de comprendre comment fonctionne l'algorithme d'Instagram et quel est le comportement sur ce réseau social des clients que vous ciblez (vos personas).

Théoriquement, lorsque vous décidez de mettre en place des indicateurs vous devez avoir une bonne vue d'ensemble, tant sur le plan stratégique qu'opérationnel de vos actions opérationnelles.

Ces indicateurs sont un peu des balises que vous avez créé au préalable pour vérifier des hypothèses que vous avez formulé.
Avec le test and learn, autrement appelé la méthode expérimentale, ces indicateurs sont des jalons qui vous permettent d'atteindre vos objectifs.

4° Observer l'écosystème en temps réel, sous différents angles

Vous avez fait une étude de marché, c'est-à-dire que vous avez analysé l'environnement dans lequel s'inscrit votre démarche entrepreunariale, soit les clients, les utilisateurs, les concurrents,  les fournisseurs, les influenceurs...

Toutes ces parties prenantes et vous, font partie de l'écosystème, c'est-à-dire votre marché.
Mais une fois votre étude de marché terminée, le travail d'analyse ne s'arrête pas. C'est comme ça que les entreprises évoluent, s'adaptent, proposent de nouveaux services ou de nouveaux produits.

En fait, l'étude de marché ne s'arrête jamais, vous devez consacrer une partie de votre temps à continuer de faire le travail d'observation et d'analyse de votre marché. Pour être efficace, cette veille doit être multiple.
Si vous vous lancez dans le digital, vous devez avoir connaissance des mises à jour des outils que vous utlisez pour mieux vous en servir, des règlementations en vigueur (la RGPD par exemple), des normes et usages dans ce domaine, mais aussi des avancées technologiques, de l'utilisation qui en est faite par vos clients.

Car au final ce qui compte c'est que vous réussissiez le match parfait entre les besoins de vos clients et la solution que vous apportez. Que vous soyez freelance, entrepreneur, porteur de projet à impact, la règle d'or pour la réussite de votre projet devrait être : "j'observe, j'analyse, je m'adapte".

5° S'adapter le plus rapidement possible

Quelle est votre grande force en tant qu'entrepreneur.e par rapport aux sociétés qui existent déjà ?

Vous pouvez vous adapter très vite, car vous avez moins de contraintes. En effet, la plupart des entreprises dites classiques ont des contraintes structurelles qu'elles ont souvent elles-mêmes mises en place (leur organisation du travail qui rend la communication des équipes difficiles, des normes, des règles, des process etc...).

Aujourd'hui tout le monde évoque le fait de s'adapter, quand on parle de transformation numérique des entreprises, de sociétés à impact ou de RSE. Il y a un côté très darwinien à cette adaptation et c'est logique : le monde de l'entreprise est en train de comprendre que nous vivons la fin d'un paradigme sociétal, environnemental et technologique.

D'où la nécessité absolue d'être en mesure de s'adapter pour mieux aborder ces changements.
Vous devez donc penser votre projet de manière à ce qu'il puisse être agile.

N'oubliez pas que vous êtes le moteur de votre projet. Faites-le avancer où vous souhaitez aller, en fonction de vos convictions, de vos contraintes et de vos envies !

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